Rencontre avec Clotilde Courau

24 octobre 2023 · Modifié · Anouk Julien-Blanco

Elle est à la fois princesse et comédienne et a des liens forts qui l’unissent à la Suisse. Rencontre avec une femme attachante et passionnante.

Clotilde Courau a vécu pendant plusieurs années à Genève et c’est dans cette ville qu’elle est devenue maman. Même si elle est aujourd’hui retournée à Paris, elle skie chaque hiver dans les montagnes bernoises et vient régulièrement se ressourcer au bord du lac Léman. De passage à l’institut L.Raphaël dans le cadre de sa collaboration avec la marque, nous l’avons rencontrée. Joyeuse, vive, drôle, pétillante et sensible, sa personnalité ne laisse pas indifférent. Elle revient le 18 janvier au Théâtre du Léman à Genève pour la pièce «Une situation délicate» qu’elle joue actuellement au Théâtre Édouard VII à Paris. On a qu’une envie: la revoir!

Clotilde, vous avez vécu en Suisse, quels souvenirs en gardez-vous?

J’ai vécu en Suisse de 2003 à 2006. C’est un moment très particulier de ma vie et cher à mon cœur puisque je suis devenue maman. Mes filles, Vittoria et Luisa de Savoie, sont toutes deux nées à Genève et j’ai adoré habiter ici en famille. La beauté du lac et le charme de cette ville m’ont toujours beaucoup attirée. Je m’y sens bien et apaisée. L’hiver, je skie à Gstaad. C’est un lieu qui compte pour la famille de mon mari. Je reviens aussi à Genève et depuis que je collabore avec la marque de cosmétiques L.Raphaël encore plus!

Justement, comment est née cette collaboration?

La collaboration a commencé cette année. J’ai beaucoup de chance de représenter cette marque. La fondatrice Ronit Raphaël a tellement d’énergie et on partage beaucoup de valeurs: la générosité, la fidélité, l’envie du combat et l’idée que la beauté d’une femme passe par l’entretien, mais aussi par l’esprit et le corps. Au-delà de ses produits anti-âge d’une efficacité remarquable, c’est une magnifique rencontre et sa personnalité me correspond parfaitement.

Vous avez 53 ans, avez-vous peur de vieillir?

Je n’aime pas le mot vieillir, je préfère mûrir. Mais non, je n’ai pas peur de mûrir.

Il est nécessaire de travailler son épanouissement personnel, d’être entourée de vraies copines, de rire, et si on a la possibilité de travailler et d’être heureux dans son activité, c’est beaucoup plus facile. Pour moi, l’idée de devenir une vieille femme, qui a réussi à passer toutes les étapes de la vie, est merveilleuse!

Vous êtes mariée depuis dix-neuf ans, mais vivez le plus souvent séparés depuis quelques années, est-ce le secret de longévité de votre couple avec Emmanuel-Philibert de Savoie?

C’est peut-être l’une des clés du succès, mais ce n’est pas la seule. Il y a plusieurs éléments importants dans la longévité d’un couple: le dialogue, la vérité et l’acceptation de l’autre avec ses différences. On a toujours beaucoup communiqué avec Emmanuel-Philibert et on a su passer des moments plus ou moins difficiles. On a franchi des étapes ensemble et c’est ça qui fait l’histoire d’un couple. Il faut être sur la même longueur d’onde et s’accepter chacun avec son caractère.

Parlez-nous de votre caractère, vous semblez être posée et très douce?

C’est vrai mais cela n’enlève en rien à mon esprit de combattante. On peut être douce tout en étant extrêmement forte dans ses décisions et dans le désir de croire en soi, dans nos combats et envies de réussite. Je suis de nature joyeuse et c’est tellement fondamental. Il faut savoir se protéger et profiter de chaque moment que la vie nous offre.

Vous vivez à présent à Paris, à quoi ressemblent vos journées?

Pendant des années, j’étais une maman qui travaille. J’amenais Vittoria et Luisa à l’école et j’étais très présente dans leur vie et leur éducation tout en exerçant mon activité professionnelle. À présent, la période est terminée. Mes filles ont grandi et sont autonomes. J’ai plus de temps à consacrer à ma carrière, donc je travaille davantage! Je fais du sport tous les jours, je vois mes amis, je vais au musée, bref je ne m’ennuie jamais.

Qu’est-ce que vous a apporté la maternité?

J’ai adoré! C’est une étape magique et extraordinaire, mais jusqu’au moment où on ne devient pas maman, on ne peut pas savoir. Je pense que chaque femme vit la maternité différemment parce qu’on n’est pas constituées de la même manière. Il y a des femmes qui ont eu une tyrannie de la mère parfaite. C’est arrivé à des femmes que je connais bien et c’est dans ces moments que l’amitié féminine intervient, car on s’entraide. On a toutes des périodes compliquées quand on devient maman.

Aujourd’hui, quels sont vos rapports avec vos filles?

Vittoria et Luisa étudient toutes les deux en Angleterre, mais je reste très présente et toutes les 2 à 3 semaines, je vais les voir. Entre nous, le dialogue est primordial. Le lien est nécessaire afin de construire leur vie de femmes et en plus cela me rassure!

L’amitié est importante dans votre existence?

Énormément! J’y crois beaucoup, elle est essentielle. On a toutes des fragilités et quand on sait qu’on a des amies sur lesquelles on peut compter, ça change tout.

Elle est à la fois princesse et comédienne et a des liens forts qui l’unissent à la Suisse. Rencontre avec une femme attachante et passionnante.

Clotilde Courau a vécu pendant plusieurs années à Genève et c’est dans cette ville qu’elle est devenue maman. Même si elle est aujourd’hui retournée à Paris, elle skie chaque hiver dans les montagnes bernoises et vient régulièrement se ressourcer au bord du lac Léman. De passage à l’institut L.Raphaël dans le cadre de sa collaboration avec la marque, nous l’avons rencontrée. Joyeuse, vive, drôle, pétillante et sensible, sa personnalité ne laisse pas indifférent. Elle revient le 18 janvier au Théâtre du Léman à Genève pour la pièce «Une situation délicate» qu’elle joue actuellement au Théâtre Édouard VII à Paris. On a qu’une envie: la revoir!

Clotilde, vous avez vécu en Suisse, quels souvenirs en gardez-vous?

J’ai vécu en Suisse de 2003 à 2006. C’est un moment très particulier de ma vie et cher à mon cœur puisque je suis devenue maman. Mes filles, Vittoria et Luisa de Savoie, sont toutes deux nées à Genève et j’ai adoré habiter ici en famille. La beauté du lac et le charme de cette ville m’ont toujours beaucoup attirée. Je m’y sens bien et apaisée. L’hiver, je skie à Gstaad. C’est un lieu qui compte pour la famille de mon mari. Je reviens aussi à Genève et depuis que je collabore avec la marque de cosmétiques L.Raphaël encore plus!

Justement, comment est née cette collaboration?

La collaboration a commencé cette année. J’ai beaucoup de chance de représenter cette marque. La fondatrice Ronit Raphaël a tellement d’énergie et on partage beaucoup de valeurs: la générosité, la fidélité, l’envie du combat et l’idée que la beauté d’une femme passe par l’entretien, mais aussi par l’esprit et le corps. Au-delà de ses produits anti-âge d’une efficacité remarquable, c’est une magnifique rencontre et sa personnalité me correspond parfaitement.

Vous avez 53 ans, avez-vous peur de vieillir?

Je n’aime pas le mot vieillir, je préfère mûrir. Mais non, je n’ai pas peur de mûrir.

Il est nécessaire de travailler son épanouissement personnel, d’être entourée de vraies copines, de rire, et si on a la possibilité de travailler et d’être heureux dans son activité, c’est beaucoup plus facile. Pour moi, l’idée de devenir une vieille femme, qui a réussi à passer toutes les étapes de la vie, est merveilleuse!

Vous êtes mariée depuis dix-neuf ans, mais vivez le plus souvent séparés depuis quelques années, est-ce le secret de longévité de votre couple avec Emmanuel-Philibert de Savoie?

C’est peut-être l’une des clés du succès, mais ce n’est pas la seule. Il y a plusieurs éléments importants dans la longévité d’un couple: le dialogue, la vérité et l’acceptation de l’autre avec ses différences. On a toujours beaucoup communiqué avec Emmanuel-Philibert et on a su passer des moments plus ou moins difficiles. On a franchi des étapes ensemble et c’est ça qui fait l’histoire d’un couple. Il faut être sur la même longueur d’onde et s’accepter chacun avec son caractère.

Parlez-nous de votre caractère, vous semblez être posée et très douce?

C’est vrai mais cela n’enlève en rien à mon esprit de combattante. On peut être douce tout en étant extrêmement forte dans ses décisions et dans le désir de croire en soi, dans nos combats et envies de réussite. Je suis de nature joyeuse et c’est tellement fondamental. Il faut savoir se protéger et profiter de chaque moment que la vie nous offre.

Vous vivez à présent à Paris, à quoi ressemblent vos journées?

Pendant des années, j’étais une maman qui travaille. J’amenais Vittoria et Luisa à l’école et j’étais très présente dans leur vie et leur éducation tout en exerçant mon activité professionnelle. À présent, la période est terminée. Mes filles ont grandi et sont autonomes. J’ai plus de temps à consacrer à ma carrière, donc je travaille davantage! Je fais du sport tous les jours, je vois mes amis, je vais au musée, bref je ne m’ennuie jamais.

Qu’est-ce que vous a apporté la maternité?

J’ai adoré! C’est une étape magique et extraordinaire, mais jusqu’au moment où on ne devient pas maman, on ne peut pas savoir. Je pense que chaque femme vit la maternité différemment parce qu’on n’est pas constituées de la même manière. Il y a des femmes qui ont eu une tyrannie de la mère parfaite. C’est arrivé à des femmes que je connais bien et c’est dans ces moments que l’amitié féminine intervient, car on s’entraide. On a toutes des périodes compliquées quand on devient maman.

Aujourd’hui, quels sont vos rapports avec vos filles?

Vittoria et Luisa étudient toutes les deux en Angleterre, mais je reste très présente et toutes les 2 à 3 semaines, je vais les voir. Entre nous, le dialogue est primordial. Le lien est nécessaire afin de construire leur vie de femmes et en plus cela me rassure!

L’amitié est importante dans votre existence?

Énormément! J’y crois beaucoup, elle est essentielle. On a toutes des fragilités et quand on sait qu’on a des amies sur lesquelles on peut compter, ça change tout.