Noha Baz

16 décembre 2019 · Modifié · Julie Vasa

Pédiatre, fondatrice d’une association dispensant des soins gratuits aux enfants démunis au Liban, fine gastronome, Noha Baz est une esthète, avide de découvertes. Rencontre solaire!

Née en Syrie, Noha Baz a grandi au Liban, en France et a souvent séjourné en Suisse. Très jeune, elle a développé un appétit de vivre remarquable, jamais démenti par les épreuves rencontrées, en particulier la guerre civile. Douée d’un sens de l’organisation impressionnant – son côté helvète! – Noha Baz se raconte dans une autobiographie originale: «Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur» (Éditions Alisio, octobre 2019), un abécédaire où Genève et Lausanne ont leurs entrées. Aimer le beau, le savoureux, être curieux de tout ce qui nous entoure et l’enseigner, le transmettre à nos enfants, le cultiver, toujours se recentrer sur l’essentiel… Une vraie leçon de vie!

ELLE SUISSE. Noha Baz, quelle femme êtes-vous?

NOHA BAZ. Une femme libre et multiple, ivre de culture et ayant le goût des autres.

ELLE SUISSE. Quelles sont vos autres passions en dehors de votre métier?

N.B. La lecture avant toutes choses! Ensuite, la gastronomie qui complète bien mon métier: «Que ta nourriture soit ta première médecine.» Découvrir un pays, une région, une personne à travers des traditions de table est passionnant! Enfant, l’un de mes souvenirs de vacances les plus gourmands et joyeux reste une fondue à Gruyères!

ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières…

N.B. Difficile de répondre: je pense à l’empathie et à l’optimisme.

ELLE SUISSE. Avouez-nous vos défauts?

N.B. La gourmandise vient en tête…

ELLE SUISSE. Quelles rencontres ont changé votre trajectoire?

N.B. J’ai eu la chance de rencontrer l’Abbé Pierre un jour à Beyrouth grâce à Monseigneur Grégoire Haddad, un ami de mes parents, que l’on appelait l’Abbé Pierre de l’Orient ou l’évêque rouge libanais. Et puis Sœur Emmanuelle. J’étais adolescente et tous deux répondaient si bien aux questions existentielles que l’on se pose à cet âge.

ELLE SUISSE. Quelles sont les valeurs les plus importantes à vos yeux?

N.B. La générosité, la vraie, parce qu’elle témoigne d’un souci de l’autre. Le partage est aujourd’hui vital pour l’humanité si l’on veut un monde moins gris. L’intelligence du cœur me paraît importante également. Savoir que l’on a rendu quelqu’un heureux par un sourire, un mot gentil, une attention est un sentiment extraordinaire.

ELLE SUISSE. Quels sont les restaurants que vous aimez le plus fréquenter?

N.B. Curieuse de toutes les cuisines, je goûte à tout en évitant autant que faire se peut le côté industriel. J’ai bien sûr mes habitudes dans des restaurants gastronomiques parce qu’ils racontent l’histoire et la démarche culinaire d’un chef. Pour avoir connu adolescente FredyGirardet, je voue un culte à l’Hôtel de Ville de Crissier qui est synonyme d’élégance (rue d’Yverdon 1). De même pour Châteauvieux et Philippe Chevrier qui a su se renouveler avec grâce (chemin de Châteauvieux, Peney-Dessus 16, Satigny). Être à la table du capitaine dans sa cuisine est un privilège et l’on vous y sert un café parfumé comme en plein Beyrouth. L’auberge de Dully est un incontournable à chaque fois que je suis à Genève (place du Village 9). La tarte à la crème et les rösti sont un vrai régal!

ELLE SUISSE. Où appréciez-vous faire vos courses?

N.B. Sur les marchés en général. Connaître la personne qui est derrière le produit est primordial. À Genève, je ne manque jamais d’aller faire un tour chez Auer (rue de Rive 4) et chez Globus (rue du Rhône 48).

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?

N.B. Vaste sujet! Je mixe sans hésitation suivant les moments de la journée: Vanessa Bruno, H&M, Topshop et Elie Saab. Et j’aime également l’artisanat libanais, riche de couleurs et de broderies et qui fait vivre beaucoup de personnes. Il m’arrive régulièrement de dessiner une robe et de la faire exécuter. En modernisant la tradition, vous donnez un deuxième souffle à la confection.

ELLE SUISSE. Une adresse beauté quand vous souhaitez vous détendre?

N.B. J’apprécie beaucoup l’expérience des bains chauds qu’on peut trouver en Suisse, comme ceux d’Ovronnaz(route des Bains 93).

ELLE SUISSE. Une femme que vous admirez?

N.B. J’en admire tellement! Oprah Winfrey par exemple pour son peps, Brigitte Macron pour son élégance de cœur, mais si je dois vraiment en choisir une seule, c’est Simone Veil, sans l’ombre d’une hésitation! Femme magistrale!

Pédiatre, fondatrice d’une association dispensant des soins gratuits aux enfants démunis au Liban, fine gastronome, Noha Baz est une esthète, avide de découvertes. Rencontre solaire!

Née en Syrie, Noha Baz a grandi au Liban, en France et a souvent séjourné en Suisse. Très jeune, elle a développé un appétit de vivre remarquable, jamais démenti par les épreuves rencontrées, en particulier la guerre civile. Douée d’un sens de l’organisation impressionnant – son côté helvète! – Noha Baz se raconte dans une autobiographie originale: «Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur» (Éditions Alisio, octobre 2019), un abécédaire où Genève et Lausanne ont leurs entrées. Aimer le beau, le savoureux, être curieux de tout ce qui nous entoure et l’enseigner, le transmettre à nos enfants, le cultiver, toujours se recentrer sur l’essentiel… Une vraie leçon de vie!

ELLE SUISSE. Noha Baz, quelle femme êtes-vous?

NOHA BAZ. Une femme libre et multiple, ivre de culture et ayant le goût des autres.

ELLE SUISSE. Quelles sont vos autres passions en dehors de votre métier?

N.B. La lecture avant toutes choses! Ensuite, la gastronomie qui complète bien mon métier: «Que ta nourriture soit ta première médecine.» Découvrir un pays, une région, une personne à travers des traditions de table est passionnant! Enfant, l’un de mes souvenirs de vacances les plus gourmands et joyeux reste une fondue à Gruyères!

ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières…

N.B. Difficile de répondre: je pense à l’empathie et à l’optimisme.

ELLE SUISSE. Avouez-nous vos défauts?

N.B. La gourmandise vient en tête…

ELLE SUISSE. Quelles rencontres ont changé votre trajectoire?

N.B. J’ai eu la chance de rencontrer l’Abbé Pierre un jour à Beyrouth grâce à Monseigneur Grégoire Haddad, un ami de mes parents, que l’on appelait l’Abbé Pierre de l’Orient ou l’évêque rouge libanais. Et puis Sœur Emmanuelle. J’étais adolescente et tous deux répondaient si bien aux questions existentielles que l’on se pose à cet âge.

ELLE SUISSE. Quelles sont les valeurs les plus importantes à vos yeux?

N.B. La générosité, la vraie, parce qu’elle témoigne d’un souci de l’autre. Le partage est aujourd’hui vital pour l’humanité si l’on veut un monde moins gris. L’intelligence du cœur me paraît importante également. Savoir que l’on a rendu quelqu’un heureux par un sourire, un mot gentil, une attention est un sentiment extraordinaire.

ELLE SUISSE. Quels sont les restaurants que vous aimez le plus fréquenter?

N.B. Curieuse de toutes les cuisines, je goûte à tout en évitant autant que faire se peut le côté industriel. J’ai bien sûr mes habitudes dans des restaurants gastronomiques parce qu’ils racontent l’histoire et la démarche culinaire d’un chef. Pour avoir connu adolescente FredyGirardet, je voue un culte à l’Hôtel de Ville de Crissier qui est synonyme d’élégance (rue d’Yverdon 1). De même pour Châteauvieux et Philippe Chevrier qui a su se renouveler avec grâce (chemin de Châteauvieux, Peney-Dessus 16, Satigny). Être à la table du capitaine dans sa cuisine est un privilège et l’on vous y sert un café parfumé comme en plein Beyrouth. L’auberge de Dully est un incontournable à chaque fois que je suis à Genève (place du Village 9). La tarte à la crème et les rösti sont un vrai régal!

ELLE SUISSE. Où appréciez-vous faire vos courses?

N.B. Sur les marchés en général. Connaître la personne qui est derrière le produit est primordial. À Genève, je ne manque jamais d’aller faire un tour chez Auer (rue de Rive 4) et chez Globus (rue du Rhône 48).

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?

N.B. Vaste sujet! Je mixe sans hésitation suivant les moments de la journée: Vanessa Bruno, H&M, Topshop et Elie Saab. Et j’aime également l’artisanat libanais, riche de couleurs et de broderies et qui fait vivre beaucoup de personnes. Il m’arrive régulièrement de dessiner une robe et de la faire exécuter. En modernisant la tradition, vous donnez un deuxième souffle à la confection.

ELLE SUISSE. Une adresse beauté quand vous souhaitez vous détendre?

N.B. J’apprécie beaucoup l’expérience des bains chauds qu’on peut trouver en Suisse, comme ceux d’Ovronnaz(route des Bains 93).

ELLE SUISSE. Une femme que vous admirez?

N.B. J’en admire tellement! Oprah Winfrey par exemple pour son peps, Brigitte Macron pour son élégance de cœur, mais si je dois vraiment en choisir une seule, c’est Simone Veil, sans l’ombre d’une hésitation! Femme magistrale!