Léa Hutton

6 septembre 2019 · Modifié · Nathalie Brignoli

Elle vit entre la Suisse et Montréal, et a présenté ses deux premiers livres «C’est maintenant ou jamais!» (Librinova) et «À la poursuite de nos vies» (Librinova) au Salon du livre de Genève, en mai dernier.

Léa Hutton a été journaliste, cyber-éditrice, et responsable de communication. Son parcours atypique lui apporte une vaste expérience; elle se reconnaît bien dans la citation d’Oscar Wilde: «L’expérience est le nom que l’on donne à ses erreurs.» Elle crée deux entreprises prospères, mais finit par se lasser, avec le sentiment de perdre sa vie. «Je travaillais sept jours sur sept, j’étais constamment stressée, mentalement épuisée.» Après de graves soucis de santé et une opération, en salle de réveil, elle réalise qu’elle a la chance d’être en vie et de pouvoir s’occuper à nouveau de son fils. C’est alors qu’elle a une révélation et l’exprime à haute voix: «Je veux écrire!»

ELLE SUISSE. Léa Hutton, quelle femme êtes-vous?

LÉA HUTTON. Je suis avant tout maman d’un petit garçon formidable de 6 ans, écrivaine à temps plein désormais, mais j’ai longtemps été une cheffe d’entreprise.

Parlez-nous de vos qualités premières…

Je suis ambitieuse, lorsque j’ai un projet en tête, il faut à tout prix que je le réalise. Je suis très généreuse et attentionnée, je donne souvent sans compter et je suis toujours prête à aider sans attente.

Votre défaut principal?

Je suis très émotive. Je me laisse gouverner par le cœur. Je mets donc plus de temps pour prendre une décision importante. Il m’arrive aussi d’avoir des crises de larmes si je suis contrariée ou déçue.

Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

Laurence Jalbert, auteure-compositeur-interprète québécoise, qui fut une de mes clientes, devenue par la suite une amie. Elle savait que j’écrivais beaucoup et m’a convaincue de ne plus laisser mes écrits au fond d’un tiroir. Pour me motiver à sauter le pas, elle m’a mise en relation avec son éditeur. Il n’a pas accepté mon manuscrit mais m’a donné de nombreux conseils.

Vos passions en dehors de l’écriture?

Le yoga, ça m’aide à cesser mon bavardage mental et baisser mon stress. Il y a aussi la méditation, ne penser à rien d’autre qu’à respirer, se concentrer sur soi, c’est formidable.

Sinon, les sorties en famille, pour découvrir de nouveaux endroits.

Le week-end idéal pour vous?

Un week-end cocooning. Je porte mon vieux peignoir bleu marine en soie un peu déchiré (je l’adore), je teste de nouvelles recettes de pâtisseries, je rattrape mes dernières lectures, j’écris, affalée sur mon canapé, avec une tasse de thé pas loin et je laisse un mélange d’huiles essentielles diffuser lentement dans la pièce.

Quels sont vos restaurants préférés?

J’aime beaucoup les restaurants authentiques comme la Rouvenaz (1, rue du Marché, Montreux), un restaurant italien dont l’ambiance me rappelle à chaque fois les grandes fêtes de famille, lorsque j’étais jeune. Il y a aussi La Rôtisserie, c’est un lieu chaleureux et décontracté (6, rue Centrale, Crans-Montana) et évidemment le château de Villa pour la raclette, mais aussi pour le décor ancien (4, rue Ste-Catherine, Sierre).

Où vous habillez-vous?

J’arbore un style très classique. J’aime la qualité et le confort. Je ne suis pas du genre à faire les boutiques toutes les semaines, mais si j’aime un cardigan par exemple et qu’il se décline en plusieurs couleurs, je les prends tous. J’achète mes robes et les tuniques chez American Vintage, ma lingerie chez Aubade ou Triumph, je trouve toutes ces marques chez Globus (5, rue du Pont, Lausanne). J’aime bien Zara, on y fait de jolies découvertes et il y a toujours des vêtements tendance (5, rue du Pont, Lausanne). Je suis une incontournable des sacs et accessoires Chanel (43, rue du Rhône, Genève).

Vos bonnes adresses beauté?

Je suis accro au maquillage. J’aime les rouges à lèvres et les vernis à ongles de chez Chanel, que je trouve chez Manor (21, av. de l’Europe, Monthey). J’ai toujours un minimum de vingt rouges à lèvres dans mon sac à main et cent autres dans ma salle de bains! Pour le fond de teint et le blush, je me rends chez MAC au Manor (6, rue de Cornavin, Genève). Pour ma coloration, je vais chez 19th Avenue Coiffure (Centre commercial de Thônex, 106, rue de Genève).

Une femme que vous admirez?

J’admire les femmes ambitieuses, inspirantes et fortes, qui ont une joie de vivre contagieuse et qui répandent le bonheur autour d’elles. Je pense à Maya Angelou. C’était une femme sage, puissante, ses poèmes m’ont appris l’importance des mots. Elle n’était pas médisante et ne se permettait aucune parole qu’elle finirait par regretter.

Tags : Femme · Inspiration · Littérature

Elle vit entre la Suisse et Montréal, et a présenté ses deux premiers livres «C’est maintenant ou jamais!» (Librinova) et «À la poursuite de nos vies» (Librinova) au Salon du livre de Genève, en mai dernier.

Léa Hutton a été journaliste, cyber-éditrice, et responsable de communication. Son parcours atypique lui apporte une vaste expérience; elle se reconnaît bien dans la citation d’Oscar Wilde: «L’expérience est le nom que l’on donne à ses erreurs.» Elle crée deux entreprises prospères, mais finit par se lasser, avec le sentiment de perdre sa vie. «Je travaillais sept jours sur sept, j’étais constamment stressée, mentalement épuisée.» Après de graves soucis de santé et une opération, en salle de réveil, elle réalise qu’elle a la chance d’être en vie et de pouvoir s’occuper à nouveau de son fils. C’est alors qu’elle a une révélation et l’exprime à haute voix: «Je veux écrire!»

ELLE SUISSE. Léa Hutton, quelle femme êtes-vous?

LÉA HUTTON. Je suis avant tout maman d’un petit garçon formidable de 6 ans, écrivaine à temps plein désormais, mais j’ai longtemps été une cheffe d’entreprise.

Parlez-nous de vos qualités premières…

Je suis ambitieuse, lorsque j’ai un projet en tête, il faut à tout prix que je le réalise. Je suis très généreuse et attentionnée, je donne souvent sans compter et je suis toujours prête à aider sans attente.

Votre défaut principal?

Je suis très émotive. Je me laisse gouverner par le cœur. Je mets donc plus de temps pour prendre une décision importante. Il m’arrive aussi d’avoir des crises de larmes si je suis contrariée ou déçue.

Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

Laurence Jalbert, auteure-compositeur-interprète québécoise, qui fut une de mes clientes, devenue par la suite une amie. Elle savait que j’écrivais beaucoup et m’a convaincue de ne plus laisser mes écrits au fond d’un tiroir. Pour me motiver à sauter le pas, elle m’a mise en relation avec son éditeur. Il n’a pas accepté mon manuscrit mais m’a donné de nombreux conseils.

Vos passions en dehors de l’écriture?

Le yoga, ça m’aide à cesser mon bavardage mental et baisser mon stress. Il y a aussi la méditation, ne penser à rien d’autre qu’à respirer, se concentrer sur soi, c’est formidable.

Sinon, les sorties en famille, pour découvrir de nouveaux endroits.

Le week-end idéal pour vous?

Un week-end cocooning. Je porte mon vieux peignoir bleu marine en soie un peu déchiré (je l’adore), je teste de nouvelles recettes de pâtisseries, je rattrape mes dernières lectures, j’écris, affalée sur mon canapé, avec une tasse de thé pas loin et je laisse un mélange d’huiles essentielles diffuser lentement dans la pièce.

Quels sont vos restaurants préférés?

J’aime beaucoup les restaurants authentiques comme la Rouvenaz (1, rue du Marché, Montreux), un restaurant italien dont l’ambiance me rappelle à chaque fois les grandes fêtes de famille, lorsque j’étais jeune. Il y a aussi La Rôtisserie, c’est un lieu chaleureux et décontracté (6, rue Centrale, Crans-Montana) et évidemment le château de Villa pour la raclette, mais aussi pour le décor ancien (4, rue Ste-Catherine, Sierre).

Où vous habillez-vous?

J’arbore un style très classique. J’aime la qualité et le confort. Je ne suis pas du genre à faire les boutiques toutes les semaines, mais si j’aime un cardigan par exemple et qu’il se décline en plusieurs couleurs, je les prends tous. J’achète mes robes et les tuniques chez American Vintage, ma lingerie chez Aubade ou Triumph, je trouve toutes ces marques chez Globus (5, rue du Pont, Lausanne). J’aime bien Zara, on y fait de jolies découvertes et il y a toujours des vêtements tendance (5, rue du Pont, Lausanne). Je suis une incontournable des sacs et accessoires Chanel (43, rue du Rhône, Genève).

Vos bonnes adresses beauté?

Je suis accro au maquillage. J’aime les rouges à lèvres et les vernis à ongles de chez Chanel, que je trouve chez Manor (21, av. de l’Europe, Monthey). J’ai toujours un minimum de vingt rouges à lèvres dans mon sac à main et cent autres dans ma salle de bains! Pour le fond de teint et le blush, je me rends chez MAC au Manor (6, rue de Cornavin, Genève). Pour ma coloration, je vais chez 19th Avenue Coiffure (Centre commercial de Thônex, 106, rue de Genève).

Une femme que vous admirez?

J’admire les femmes ambitieuses, inspirantes et fortes, qui ont une joie de vivre contagieuse et qui répandent le bonheur autour d’elles. Je pense à Maya Angelou. C’était une femme sage, puissante, ses poèmes m’ont appris l’importance des mots. Elle n’était pas médisante et ne se permettait aucune parole qu’elle finirait par regretter.

Tags : Femme · Inspiration · Littérature